6 juillet 2012
Traitement hormonal féminisant : Dois-je/puis-je crier "Victoire", après avoir convaincu psychiatre et endocrinologue ?
Aurais-je accès à un traitement hormonal féminisant :
"Victoire" ... Dois-je/puis-je crier "Victoire", après avoir convaincu psychiatre et endocrinologue ?
Ce vendredi 6 juillet, mon endocrinologue devait, au vu de mes dernières analyses, décider du suivi qu'il allait donner à ma demande de traitement hormonal féminisant ...
Les résultats sont "satisfaisants" : en fait, la testostérone est remontée à un taux compris dans la fourchette admise ...
... Heureusement, car si elle était restée à 0 comme en octobre dernier, l'endocrinologue aurait voulu que je passe un scanner du cerveau, en particulier de l'hypophyse, dont, d'après lui dans un tel cas, l'intégrité aurait été affectée !
L'endocrinologue a tenu parole : après m'avoir demandé si le psychiatre souhaitait me revoir, ce à quoi j'ai répondu par la négative, puis si ma libido ne délivrait plus d'envies sexuelles "masculines", ce à quoi j'ai répondu par l'affirmative, il m'a prescrit de l'Androcur, non sans m'avoir dit que cela pouvait provoquer une certaine prise de poids ...
Et il souhaite me revoir dans 3 mois, après de nouvelles analyses, sans doute pour vérifier que la testostérone a baissé.
Ceci dit, un traitement hormonal féminisant, "à mon âge", est-ce bien "raisonnable", au vu d'une part des risques encourus (cancer du sein, troubles circulatoires), nécessitant des contrôles réguliers, et d'autre part des effets visibles sur ma poitrine et mes formes (hanches, fesses), ce qui serait certes le but recherché, mais qui, vis-à-vis des enfants et petits-enfants, restreint, voire interdit toutes les tenues "près du corps", dévoilant des formes "avantageuses", auxquelles il faudrait soit donner une explication franche, avec les conséquences affectives qui peuvent s'en suivre, soit répondre évasivement et/ou de façon dilatoire ...
Je vois les choses autrement : sortir en femme, être crédible, dès maintenant, et sans traitement hormonal, n'est-ce pas une affirmation de Sophya, suffisamment réconfortante et après tout décontractée, dont je me satisfais pleinement !
Mon amie J., avec qui j'ai beaucoup discuté sur ce sujet, m'a finalement convaincue sur cette approche de notre transgénérité, qui a le mérite de la sagesse et le goût de la vie simple.
Sophya.
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