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Sophya est Transgenre Artiste Dessinatrice amatrice de transgressions et d'humour
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Sophya est Transgenre Artiste Dessinatrice amatrice de transgressions et d'humour
  • Toute transgression à partager avec vous au dela du reel pour un envol vers l'humour et l'imaginaire ... est la bienvenue ici ! Transgenre, je dialoguerais avec toute personne dominatrice pour "son" meilleur et pour "mon" pire .
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23 juin 2012

Transidentité, parcours psychiatrique, traitement hormonal, sexualité ... quel parcours pour Sophya ?

L'article précédent relatait comment l'endocrinologue que j'avais consulté s'était seulement considéré comme le bras "médicalisé" d'une autre expertise, en laquelle il remettait sa décision d'administrer ou non le traitement hormonal : l'expertise d'un psychiatre, censée établir si notre envie de féminité est "saine" ou au contraire symptomatique d'un     déséquilibre psychique !!!

J'y annonçais que j'étais tendue à la façon dont l'endocrinologue allait assumer sa responsabilité, qu'il avait, dans un 1er temps, déléguée au psychiatre, m'affirmant que son rôle ne consistait qu'à appliquer l'avis de ce dernier ...

Et je concluais : Sera-t-il de bonne foi ? A suivre ..., écrivais-je alors !

Le psychiatre m'avait alors dit, de bonne foi me semble-t-il, que je donnais bien une impression féminine, ensuite que je ne semblais atteinte d'aucun déséquilibre psychique, et qu'enfin il considérait qu'il ne voyait pas de contre-indication qui soit d'ordre psychique à ce que je suive un traitement hormonal.

Certes, il ne s'agit pas pour moi de poursuivre sur le chemin du changement complet de sexe, qui passe par l'opération chirurgicale irréversible ...

J'ai ainsi rencontré à nouveau ce vendredi l'endocrinologue le Dr G... à l'hôpital de La Rochelle     ...

De même qu'à la 2ème consultation chez le psychiatre j'étais venue en tenue féminine, ce qui l'avait d'ailleurs décontenancé tant il avait été persuadé d'avoir "vu" entrer une femme dans son cabinet, c'est aussi Sophya qui est venue à cette toute récente consultation chez l'endocrinologue, forte de la lettre de compte-rendu que le psychiatre lui avait adressée.

Mon impression fut beaucoup plus positive cette fois que la fois précédente, et d'ailleurs comme c'était Sophya que le Dr G... a découverte dans la salle d'attente, en appelant le patient suivant "Monsieur ..." (en fait, en appelant le nom du suivant sur sa liste !), il s'est excusé de m'avoir appelée "Monsieur" et j'ai senti qu'il avait remarqué que nous les transgenres, nous apprécions d'être reconnues dans notre féminité, et qu'il était donc conscient de m'avoir "perturbée" en m'appelant aveuglément "Monsieur".
... Mais ne voilà-t-il pas que mes résultats de testostérone, datant d'octobre 2011, alors que j'avais arrêté le traitement d'Androcur en décembre 2010, montrent un taux quasi-NUL (=0,7), alors que la fourchette "normale" se situe entre 8,6 et 29 !!!
Pour le Dr G..., il est impossible qu'en absence de traitement par Androcur ce taux soit aussi bas : il a essayé de me faire dire que j'en avais pris en m'approvisionnant par Internet et/ou par le biais des réseaux de la communauté trans ...

>Je sais très bien que j'ai arrêté le traitement d'Androcur fin 2010, puisque à cette date ayant grossi de presque 10 kilos, je m'étais interrogée sur les causes : soit le contrecoup de l'arrêt de mon activité professionnelle fin 2011 et/ou la prise pendant 3 mois de octobre à décembre 2010 de Androcur, qui m'avait été prescrit par un autre endocrinologue alors que j'étais encore dans l'Oise.Depuis début 2011, j'avais strictement arrêté ce traitement.

Du coup, le Dr G... m'a prescrit de nouvelles analyses, car il veut en avoir le coeur net, et je le revoie dans 2 semaines avec le nouveau bilan, ce que je ne refuse pas, car c'est toujours mieux de savoir où j'en suis de ce côté-là.
En effet comme il prévoit de me prescrire à nouveau l'Androcur (il me l'a dit), de façon à entamer un traitement hormonal "radical" (la 2ème phase comprend un traitement hormonal féminisant, qui ne donne ses pleins effets que si, auparavant dans une 1ère phase, le corps a été "débarrassé" de ses hormones masculinisantes, la testostérone en l'occurrence), je comprends volontiers que si mon taux de testostérone est toujours aussi faible, il n'est pas raisonnable de me faire suivre cette 1ère     phase de traitement.

A suivre donc, à nouveau ... ce vendredi 6 juillet prochain.

Ceci dit, cette consultation à La Rochelle m'a permis cependant de prendre du "bon temps", de me promener nonchalamment dans les rues piétonnes et de boire un café en terrasse sur la place du marché et devant le vieux port :-))))
   

Sophya.

NB : Stéphanie N. est à l'initiative de la création de Trans-Aides, devenue en 2006 l'Association Nationale Transgenre (ANT) : www.ant-france.eu
Adresse postale : BP 43670 • 54097 Nancy cedex / Tel : +33 (0)6 25 40 59 21 - Courriel : info@ant-france.eu
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